Parce que la culpabilité ronge de l’intérieur et fini par faire des dégâts, je te propose de tout poser à plat dans cet article et dans la vidéo qui suit, pour que toi aussi, peut-être (future) maman, cesse de culpabiliser parce que tu as envie de travailler.
Je sais, c’est une lourde responsabilité qui pèse sur nous, avec la maternité. Nous serions les principales garantes de la bonne éducation et de l’épanouissement de nos enfants.
Certes, il est évident que nous avons un rôle à jouer à ce niveau et notre intention est bien entendu d’être des bonnes mères, de faire de notre mieux chaque jour.
Mais qu’en est-il du modèle que nous devons montrer ?
Je m’explique…
J’ai souvent l’occasion d’accompagner des mamans en séances individuelles de remobilisation via Skype, ou encore via les groupes que j’anime tels que le LAB des Ambitieuses.
Et tu sais quoi ? J’ai remarqué quelque chose qui revient souvent : si beaucoup de femmes ont du mal à faire passer leurs projets professionnels, de création d’entreprise par exemple, au stade de « vrai travail », rémunéré, avec des horaires officiels, l’organisation qui va avec etc… C’est bien souvent parce que derrière cette difficulté à passer à l’action, à travailler réellement, se cache un dilemme ultra culpabilisant : Travailler ou s’occuper de ses enfants ?
Cette culpabilité, que l’on veut à tout prix éviter peut aller jusqu’à nous paralyser !
Si c’est le cas pour toi, regarde cette vidéo et lis la suite de l’article :
Travailler ET s’occuper de ses enfants est compatible.Créer une entreprise qui progresse et donner le meilleur lorsque l’on est avec ses enfants, c’est faisable.
En tout cas, le fait d’être bien avec ta famille passera forcément par ton épanouissement.
L’un ne va pas sans l’autre.
Si, au moment où tu lis ces mots, tu sais que tu as besoin de travailler, de te sentir utile autrement qu’en tant que maman, parce que tu as des choses à donner, un potentiel, des compétences à mettre à profit… Il faut que tu acceptes cela, que tu saches écouter tes aspirations, les assouvir, pour t’épanouir.
Parmi les témoignages que je recueille, et ce fut le cas pour moi aussi, à un moment donné, être une maman, une épouse, ne suffit plus.
Alors ne passe pas à côté de ta vie, sous prétexte d’une culpabilité que l’on voudrait te faire porter.
Si tu as des désirs forts, ne les étouffe pas mais écoute-les pour ne pas te sacrifier.
Ne prends pas le risque de faire porter le poids de tes regrets, plus tard, à tes enfants, à ton conjoint… Ce sera alors terrible pour tout le monde.
En début d’article, je parlais également de modèle à donner à ses enfants. Être une « bonne maman », ce serait leur montrer quoi ? Des sacrifices, du déni de ses désirs personnels, du gâchis de talents, de passions, de compétences ?
>>> Lis bien ce qui suit, ça devrait te faire du bien :
L’an dernier je découvrais un article dans le New York Times, dans lequel l’auteure rendait compte des dernières recherches menée par Harvard, sur l’impact de l’activité des mères sur leurs enfants.
Aux États-Unis, « Les filles dont les mères travaillaient gagnaient 23% de plus que les filles de mères au foyer, (…) et les fils passaient sept heures et demie de plus par semaine à s’occuper des enfants et 25 minutes de plus sur les travaux ménagers. »
… Par la même occasion, peut-être un moyen de réduire les inégalités entre les sexes ?
Même si ces résultats doivent prendre en considération tout un tas d’éléments, ce qu’il en ressort c’est que nous sommes des modèles, tout comme les papas.
Pour résumer ce que démontrent les études relayées dans l’article, si tu veux que ta fille réussisse et s’épanouisse sur tous les plans, montre-lui par l’exemple qu’une femme est capable de cela.
Si tu veux que ton fils accepte plus facilement que sa femme travaille, qu’il participe à la vie de la maison, montre-lui qu’en effet, une femme sert à autre chose que changer les couches, faire la popote et le ménage.
[Tweet « Être maman, ce n’est pas se sacrifier »]Quoi qu’il en soit, qu’il n’y ait pas de malentendus. Mon message n’est pas « travaille coûte que coûte ».
Il va de soit que je te parle d’un travail qui te fasse envie, qui te plaise et qui soit compatible avec ta vie personnelle. (Pour mettre tout ça en place, je propose quelques solutions ici)
Si actuellement, tu es comblée par ton rôle de maman et que tu ne ressens pas de manque particulier de ce côté, alors TOUT VA BIEN !
Le principal c’est que tu ailles bien, justement parce que tu as une responsabilité et non des moindres – en tant que maman – à porter.
Mon message, c’est simplement, reste connectée et à l’écoute de TES aspirations, sans culpabilité, car il en va de ton bien et de celui de ta famille.
[Tweet « Une maman épanouie est une meilleure maman »]
Une maman épanouie est une meilleure maman, oui, mais il ne faut pas tout mélanger : si des enfants, rencontrent un jour des problèmes, ce serait trop facile de dire que c’est la faute de la mère.
Ce qui est en ton pouvoir, c’est de montrer par l’exemple, de faire de ton mieux, de leur proposer un modèle d’épanouissement, de chercher à t’accomplir en fonction de tes besoins, de tes aspirations, pour être plus disponible, plus riche, plus présente lorsque tu es avec tes enfants…
Tu sais, « apprendre à s’aimer d’abord pour aimer mieux l’autre », eh bien c’est l’idée.
Après, tu ne peux pas tout maîtriser, les trajectoires de tes enfants ne t’appartiennent pas, c’est la vie. Fais de ton mieux, vis-à-vis de ce qui est en tout pouvoir et tu n’auras pas à culpabiliser.
Pour finir, si tu penses ressentir cette culpabilité dont je parle, qu’elle est liée à ta frustration, à tes difficultés à passer à l’action, à développer ton entreprise… J’espère que ces quelques éléments raisonneront en toi et te feront du bien.
Maintenant, à toi la parole, si tu veux témoigner, réagir, apporter ta contribution pour soulager d’autres mamans, j’attends ton commentaire, ci-dessous.
Parle-moi de ce qui constitue un frein pour toi, pour travailler ou au contraire, ce qui a été un déclic :