Hello ! Aujourd’hui je laisse la plume à Lyvia, une super nana dont tu as pu découvrir le témoignage dans mon fameux e-book « Comment concilier vie privée et aspirations professionnelles ? »
Elle vient te parler ici de la prise de risque et de l’impact que tes décisions peuvent avoir autour de toi… Un texte qui fait du bien et que je t’encourage à lire les yeux et le cœur grand ouverts !
« Non mais, tu as bien réfléchi? »
« Ohlala, fais attention ! »
« Mais tu es folle ! »
Au moment de prendre une décision importante – comme quitter son travail, créer une entreprise, ou même changer de ville, il y a de nombreuses chances que l’on entende ces mots.
Ces mots de personnes qui nous « veulent du bien » et qui « s’inquiètent pour nous ».
Combien de fois a-t-on choisi de ne pas prendre un risque, que l’on se savait en mesure de prendre – et qu’on avait envie de prendre – parce que l’influence de notre entourage est trop forte?
Nos proches veulent notre bien, et s’inquiètent pour nous. Ils projettent sur nous leurs peurs et leurs angoisses, pensant nous protéger.
Ceci dit… Et si en prenant ce risque… c’était finalement à eux que nous faisions du bien ?
Je vous raconte l’histoire de Marie.
Marie a travaillé 7 ans dans un boulot qui ne la stimulait pas. Elle traînait des pieds pour y aller, elle rentrait à la maison fatiguée – mentalement, et physiquement.
Marie n’était pas forcément agréable et pétillante dans cette période là. Son compagnon et sa famille la trouvaient même désagréable parfois.
Un jour, Marie a décidé que cela suffisait. En dehors du travail, elle a a commencé à faire de nouvelles rencontres, s’exposer à de nouvelles idées, et un jour, lui est venue l’idée d’une activité qu’elle pouvait commencer tout en travaillant, qui la passionnerait et lui rapporterait de l’argent – elle serait éleveuse de papillons (why not?) et organiserait des visites de sa serre pour les écoles et les passionnés.
Entourée des papillons, Marie était une toute autre personne. Elle se sentait vivante, créative, stimulée. Proche de la nature et de la beauté comme elle avait envie de l’être.
Son compagnon sentait ce changement en elle. C’était déroutant par moments – elle souriait davantage, proposait davantage de choses à faire. Disait plus facilement ce qu’elle voulait aussi, et n’hésitait pas à lui tenir tête ! Même s’il devait ré-apprendre à la connaître, il aimait bien cette nouvelle Marie.
Sa sœur, Emma, cependant, trouvait que Marie était devenue un peu snob, depuis qu’elle s’était lancée dans cette histoire de papillons. Et puis, quelle idée, sincèrement ! Jamais cela ne marcherait. Marie allait droit dans le mur et avait perdu toute lucidité.
Le jour où Marie a posé sa démission, c’était le pompon! On a pas idée de quitter un emploi stable pour s’entourer de bébêtes volantes… surtout dans la situation économique actuelle.
Les bras croisés, la bouche pincée, Emma observait Marie évoluer dans ce monde de papillons. Elle attendait le moment où Marie se rendrait compte que c’était n’importe quoi. Mais ce moment ne venait pas.
Marie rencontrait des scientifiques, des artistes, des écoles. Elle avait l’air de s’amuser. Même sans gagner beaucoup de sous au début. Même sans savoir ce que ce projet fou-fou allait donner.
Emma a décroisé les bras.
Elle aussi, le boulot c’était un peu moyen. Mais elle restait, parce que… c’était plus raisonnable. Surtout avec des enfants.
Mais elle caressait l’envie d’être une maman épanouie et heureuse, comme Marie allait sûrement l’être un jour.
Elle aussi, le boulot c’était un peu moyen. Mais elle restait, parce que… c’était plus raisonnable. Surtout avec des enfants.
Mais elle caressait l’envie d’être une maman épanouie et heureuse, comme Marie allait sûrement l’être un jour.
L’idée a fait son chemin, et Emma s’est dit qu’elle aussi… peut-être… pourquoi pas… enfin… si Marie y arrivait.
Emma rêvait de charpenterie et de travailler le bois. Sans rien dire à personne, elle s’est inscrite à un cours de menuiserie une fois par semaine. Et elle s’est rendue compte de ce que Marie pouvait ressentir, dans sa serre à papillons…
Marie, son compagnon, et Emma ont beau être fictifs, je les ai croisés, maintes fois. Et j’ai été chacun d’entre eux, tour à tour.
Lorsque l’on pense aux autres, on pense souvent à leur impact sur nous. A comment ils peuvent nous freiner. Aux remarques qu’ils vont nous faire. Ou au contraire, on est en attente d’encouragement, de validation.
Mais si, en étant davantage nous même, si en poursuivant nos rêves, c’était nous qui aidions les autres ?
[Tweet » En étant davantage soi-même, on autorise les autres à être eux-mêmes aussi. »]
On leur permet de voir le monde à travers leurs yeux. On leur montre que c’est possible. Et ils le croient peu à peu, car ils en sont témoins.
Offrir au monde ce que l’on a de meilleur a un impact au delà de celui que l’on peut contrôler. Et je crois en la responsabilité de chacun d’offrir au monde ses talents – pour se sentir mieux, mais aussi pour le rendre meilleur, par les services que l’on propose, mais également par l’impact que nous avons sur les autres.
C’est pourquoi j’ai choisi cette mission : changer le monde, une personne à la fois 😉
Je suis Lyvia, créatrice du site jemecasse.fr ( >>> désormais : lyviadebloque.com ) et j’accompagne les personnes qui se sentent coincées au boulot à trouver une idée d’activité qui a du sens pour elles, et qui rapporte.
À bientôt !
>>> Merci à Lyvia pour ce superbe article qui raisonne en moi et qui, j’imagine, a aussi de l’impact sur toi, n’est-ce pas ?
Maintenant, à toi la parole, qu’est-ce-ce que t’inspire ce texte? Est-ce que toi aussi, tu as déjà pris des risques dans ta vie ou est-ce que tu en as envie ?
Qu’est-ce qui t’as permis de passer à l’action ou au contraire, qu’est-ce qui te fait défaut selon toi ?