Aujourd’hui, je te livre un peu de moi.
Je ne prétends pas que ma vie soit passionnante au point de t’intéresser, mais j’ai récemment expérimenté quelque chose qui peut t’être utile et te faire déculpabiliser aussi…
[Tweet « Quelle attitude adopter lorsqu’on se sent débordée ? »] Je t’explique : Au cas où tu ne me connaisses pas encore beaucoup, je suis une « solo-preneure » depuis maintenant 2012 et je travaille de chez moi. Si c’est ton cas aussi, tu sais qu’il n’est pas toujours facile de se couper physiquement et surtout psychologiquement de son travail, pour profiter du reste. La frontière entre vie privée et vie pro n’est pas toujours claire et délimitée, que ce soit volontaire ou pas d’ailleurs. Je sais que certaines personnes ont besoin de cloisonner les deux au maximum, quand d’autres arrivent tout à fait à intégrer son travail dans sa vie privée sans qu’il n’y ait de conséquences négatives et vice et versa. C’est selon chacune. Pour ma part, j’essaye de cloisonner au maximum car par expérience, il y a tôt ou tard des conséquences négatives sur son travail ou sur sa vie perso. Donc, je suis vigilante à ce niveau. Mais voilà, parfois, malgré toutes les précautions que je peux prendre, ça coince tout de même. Tu vois, la semaine dernière, j’étais un peu (beaucoup) submergée de travail. Avec le lancement du nouveau service d’accompagnement pour les porteuses de projets (pour lever les freins psychologiques et administratifs ici) ; avec l’animation du LAB des Ambitieuses ; la tenue de séances individuelles de coaching avec des clientes et surtout, avec une nouvelle commande de formation pour entrepreneurs à livrer… J’étais en mode optimisation totale du temps et …. de grosse pression tout de même ! Des semaines comme ça, c’est positif car il y a du mouvement et du travail donc je ne vais pas me plaindre, mais c’est parfois dur de gérer et de faire en sorte que ça ne déteigne pas sur la vie privée. Là, c’est ce qui m’est arrivé. Je travaille de chez moi et je suis aussi maman d’une petite fille de 5 ans et demi. Depuis qu’elle est petite, ma fille est très demandeuse. J’en ai qu’une certes, mais elle tient la place de 10 ! 😉 Autant te dire que la semaine dernière, c’était tendu entre nous. J’étais fatiguée, stressée et je n’arrivais pas à me détacher psychologiquement de tout ce que j’avais à faire au niveau de mon travail. Elle, était fatiguée aussi, elle est même tombée malade et il a fallu que j’aille la récupérer à l’école en plein boulot… Donc, ça tombait très mal ! J’étais moins patiente, moins présente psychologiquement avec elle (même si désormais, je sais laisser de côté mon smartphone et mon ordi en dehors de mes horaires de travail !), j’avais moins envie de jouer, de prendre du temps pour elle, puisque préoccupée par TOUT ce que j’avais à faire… Bref, elle le ressentait, et quelque part, me le faisait « payer » ! Donc comment on fait dans cette situation ? Des semaines comme ça, où on est à la fois overbookée pour le travail, où on est pas au top de notre forme mais pendant lesquelles il faut aussi assurer côté perso… Eh bien ça arrive inévitablement, ça m’est déjà arrivé plusieurs fois et je sais que ça arrivera encore ! Alors, la solution que je voulais partager avec toi aujourd’hui et que j’ai expérimenté, c’est :- te poser et reconnaître les signaux d’alarme,
- relativiser sur ce qu’il te reste à faire et
- t’octroyer de vraies pauses et sans culpabilité.Une fois que tes engagements sont remplis (mieux vaut les limiter d’ailleurs !), le reste peut attendre.
Virginie
Alors moi je n’ai vraiment pas l’habitude de prendre des pauses, entre l’IEF, le travail et les enfants dés que j essaye je culpabilise en me disant que je pourrais bosser à la place de ne rien faire.
J’ai tout de même un moment à moi chaque jours pour lequel je ne culpabilise pas c’est ma séance de sport quotidienne, mais ca reste à la maison.
Comment je pourrais faire, je pense en faisant des sorties avec les enfants sans culpabilisé et sans penser au boulot. Je pense que c est surtout ça le pire la culpabilité. Si je prend ma soirée pour lire direct je me dis ça y est c’est du travail en moins que tu fais ! loll
Ambitions Plurielles
Merci pour ton témoignage Virginie ! Tu sais, on en discute en ce moment dans le LAB des Ambitieuses car j’ai lancé un petit challenge pour s’autoriser à prendre de vraies pauses et (se) poser des limites. Et tu sais quoi, finalement on est toutes d’accord sur le fait que prendre de vraies pauses n’a pas de conséquences négatives sur nos activités. En fait, ça ne change rien, si ce n’est que l’on est plus efficace et plus en forme lorsqu’on s’y remet. Mais en aucun cas, cela n’a de répercussions négatives. AU contraire. Bien sûr, je ne prône pas la glandouille… Tu l’auras compris, mais pour notre équilibre, pour préserver les relations avec nos proches et aussi notre activité, il faut savoir s’écouter et s’imposer des temps off, qui permettent aussi de prendre du recul, de se ressourcer et d’avoir les idées plus claires.
Fais simplement le test et tu me diras quelles sont les conséquences pour toi 😉
Au plaisir !
Manon
Simon Cave
Tout à fait d’accord avec Manon, prendre des pauses est une nécessité et non une option. Au delà de l’aspect productivité, il y va de notre santé. J’en parle plus ici dans mon article : Comment prendre des pauses sans culpabiliser : https://everlaab.com/prendre-des-pauses-sans-culpabiliser/
Ambitions Plurielles
Merci pour ton commentaire Virginie !
Oui, c’est juste essentiel pour être dans une bonne énergie et travailler bien. Je pense que l’on sous-estime trop l’impact des pauses sur notre bien-être ET sur notre efficacité. On peut vouloir et avoir les 2, c’est même en réalité indissociable ! Testé et approuvé 😉