Pourquoi se revendiquer comme solo et slowpreneure ?
En quoi ce serait rebelle et engagé de s’inscrire dans cette démarche ?
Je te propose de décortiquer tout ça tranquillement ensemble…
Tu connais comme moi ces injonctions à la productivité avec lesquelles on nous met bien la pression ainsi que ces modèles de réussites ultimes que l’on est censées viser si l’on se dit « ambitieuse »…
Voilà deux gros sujets boulets.
Pour commencer, je dirais qu’il est bien plus évident de glisser vers une course à l’efficacité, à la productivité et aux bons résultats plutôt que l’inverse quand on est seule à son compte et que tout repose sur nos épaules.
Je m’explique. Tu connais sûrement le syndrome de la bonne élève.
Vouloir tout bien faire, comme on nous l’a appris pour que l’on soit contents de nous (condition sine qua none pour l’être aussi) et qui est davantage récurrent chez les femmes, de part notre éducation…
Cette recherche de validation, d’approbation à travers le jugement de l’autre qui peut mener à l’épuisement et à l’insatisfaction permanente.
Un véritable cercle vicieux dans lequel on tombe facilement puisque nous seules sommes en ligne de mire et que l’on ne nous a pas forcément appris à faire autrement.
Ce sera par exemple compliqué de lever le pied, de savoir faire preuve d’indulgence envers soi-même, de s’écouter, de savoir apprécier ses avancées et de se récompenser, quand on a appris à « mériter » par le travail acharné, la discipline rigoureuse, le labeur…
[ Au passage, on pourrait développer un moment également pourquoi plus les femmes que les hommes. J’en parle pas mal dans mon livre, études et stats à l’appui. ]
C’est pourquoi, le droit de ralentir, de se tromper et de se prendre en compte dans sa façon de travailler est un acte rebelle en soi.
Parce que l’on va à l’encontre des discours dominants tels que le célèbre « travailler plus pour gagner plus » ; des idées communément admises qui véhiculent l’idée qu’être à son compte signifie forcément avoir un rythme de travail effréné ; que bien souvent on s’inscrit aussi à contre courant de ce que notre société, notre culture, notre éducation attendraient de nous…
Eh bien tu me diras ce que tu en penses, mais dans ce contexte, se définir comme une slowpreneure, me paraît donc être un acte militant !
Dans cette même dynamique, quand on choisit de travailler seule, on va également devoir s’affranchir de certaines normes de réussites.
Comment est-il possible de vouloir travailler en solo et de l’envisager comme une fin en soi ?
Eh bien pourquoi pas !
Je suis la première à apprécier mon statut de micro-entrepreneure et ne pas vouloir en changer, même après 8 ans d’entreprenariat !
Si j’écoutais ce qui serait préconisé pour me « développer », il faudrait que je change de statut, que je cherche à agrandir ma société, à embaucher, à créer des antennes, une franchise, à avoir de grands et beaux locaux, etc…
Mais je n’ai aucune envie de me compliquer la vie en devenant plus « grande » (au sens propre de toute façon j’ai fait une croix dessus ^^).
Je suis trop attachée à mon indépendance, à ma solitude lorsque j’en ai envie, à ma liberté de faire ce que j’ai envie de faire quand j’en ai envie, sans avoir à rendre des comptes (même en tant que cheffe), sans dépendre du travail d’autres personnes, sans en avoir sous ma responsabilité… La liste pourrait être très longue !
Lorsque j’ai besoin de déléguer certaines tâches par exemple, je me contente de faire appel à d’autres pros en freelance et de façon ponctuelle. Cela me convient très bien.
J’aime les choses simples, légères, fluides, flexibles et c’est tout à fait ce que j’ai pu créer et que je ressens à travers mon activité de solo-entrepreneure, telle qu’elle est.
Solo et slowpreneure, c’est donc un choix militant à mes yeux.
D’ailleurs, c’est ainsi que j’arrive à me projeter sur du long terme.
Que j’arrive à envisager mon entreprise de façon durable.
Est-ce que toi aussi tu te reconnais à travers cette « rébellion » ?
Est-ce que ça te parle et est-ce que tu le vois également comme un choix militant, qui prône le fait de pouvoir et de vouloir aller à contre courant de ce que l’on nous apprend généralement, de ce qui fait la norme, mais pas forcément notre bien-être sur la longue…
Si tu es en phase avec ça, sache que je peux t’aider à développer ta solo-entreprise de façon durable et slow. Par le biais de formations professionnelles à distance, en direct et en petit comité, je peux être à tes côtés pour t’aider à identifier sur quoi miser pour faire fonctionner ton activité et en être satisfaite selon tes propres critères.
J’ai également sorti un Kit de la solo-entrepreneure efficace et sereine, plein d’outils et d’explications en vidéos pour poser des bases de fonctionnement d’activité satisfaisants.
Et toi, est-ce que tu te reconnais à travers le solo et le slow-prenariat ? As-tu d’autres modes de fonctionnement ?
Au plaisir de te lire et d’échanger avec toi en commentaires !
Bien à toi,
Manon.
Promouvoir son activité autrement - Ambitions Plurielles
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