Quand on est solo-preneure, il y a une logique à avoir, pour développer son activité de manière pérenne. Pour ne pas que ce soit un passe-temps ou un simple loisir et qu’on puisse voir loin. Cette logique repose essentiellement sur une notion : le développement durable.
Je t’arrête tout de suite, si tu penses que cette notion n’est réservée qu’aux grandes entreprises.
Si tu me suis depuis quelques temps, tu as dû remarquer que tous ces mots clés de développement durable, RSE, écologie et commerce équitable, sont des valeurs que je défends et que je m’efforce de transposer aux activités des solo-entrepreneures dont tu fais sûrement (bientôt ?) partie.
En effet, pourquoi ne pas t’en inspirer pour ton entreprise, d’autant plus que ces termes, prennent de plus en plus d’ampleur ?
Te développer, avec tes ressources propres, afin de durer dans le temps et de laisser ta trace, ça te tente ?
Voyons donc, comment tu peux y arriver dans la suite de cet article.
1- Le développement durable : définition et principes
Avant de t’expliquer comment développer de façon durable ta solo-entreprise, je te propose de revoir tout simplement la définition du “développement durable”.
Si on prend en compte la définition académique:
“Le développement durable, est l’amélioration des performances (économiques, sociales etc…) d’une société pour la rendre stable dans le temps.”
Selon la Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l’ONU : « le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent, sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ».
Aujourd’hui, cette transition vers un modèle d’entreprise plus durable est nécessaire pour vivre dans un monde plus juste et préserver notre planète et ses ressources naturelles.
De mon côté, comment je définis cela ?
Pour moi, se développer durablement, c’est prendre en compte ses propres ressources au sens large : temps, énergie, compétences, argent, capacités…
Car tout comme notre planète, tu as des ressources précieuses, sur lesquelles tu peux t’appuyer et qu’il faut préserver, pour miser sur le long terme.
Elles ne sont pas toutes renouvelables. Certaines peuvent s’épuiser, nécessiter d’être rechargées ou protégées, au risque sinon de signer la fin de ton activité. Inutile de préciser, les dommages collatéraux sur toi au passage…
2- Et appliqué à sa solo-entreprise, ça donne quoi ?
On a donc vu que cette logique de se développer de manière durable, peut facilement s’appliquer à ta solo-entreprise.
Tu dois prendre en compte ta personnalité et toutes tes spécificités, pour ne pas calquer une méthode toute faite, qui marche peut être sur les autres business mais pas forcément sur le tien.
Car si tu mets en place un mode de fonctionnement qui ne te correspond pas et qui t’oppresse, tu ne pourras pas continuer longtemps.
Exemple : les personnes qui se forment aux techniques de marketing prêtes-à-appliquer et auxquelles ça ne ressemble pas. Ça peut être source de frustration énorme.
C’est d’ailleurs ce que je t’aide à approfondir, lors de la première étape de ma formation en développement d’activité : la connaissance de soi et donc ce qui te correspond.
C’est un vrai travail en profondeur et non en surface, pour que ce soit durable. Il faut adapter des méthodes en fonction de ta situation, tes ambitions et tes aspirations.
Dans ma formation, on part de toi, de tes ressources, de tes envies, et surtout de ta définition de la réussite.
Il y a aussi la notion (très importante), d’économie ou non gaspillage de tes ressources. L’idée est de tendre vers un mode de fonctionnement minimaliste, qui te permette d’aller à l’essentiel.
Il faut penser à des prestations, des offres/services et l’organisation qui va avec, qui soient écologiques pour toi. Tu ne dois pas gaspiller ton temps, ton énergie, ton argent. Ça n’aurait aucun sens ni aucun intérêt.
L’enjeu, c’est de te préserver à travers ton activité, pour qu’elle soit une véritable source de satisfaction.
Le but, c’est que ton entreprise soit à ton service et non l’inverse.
3- Se développer et impacter durablement
Pour un développement durable, il faut avoir suffisamment d’énergie. Comment faire ? En créant une activité (ou en la ré-paramétrant si besoin) en fonction de ce qui t’anime et par conséquent, de ce qui te procure naturellement de l’énergie (plutôt que de t’en voler).
Tu dois pour cela identifier ta mission et l’impact que tu veux avoir (j’appelle ça le fil rouge). Cela te permet de pouvoir être persévérante et cohérente. Par conséquent, de pouvoir te projeter et de durer sur la longueur.
En tant que solo-entrepreneure, tu as sans doute mille idées dans la journée et tu es seule à bord. Tu peux donc être tentée de te disperser et de ne pas rester focus. C’est pour ça qu’il est très important de bien définir ta vision.
Pose-toi les bonnes questions et si besoin, fais-toi accompagner. Quelles sont tes aspirations profondes ? Que veux tu partager, apporter ? Et quelles traces veux-tu laisser ?
Il est important que tu identifies clairement tes points forts et là ou tu te révèles le mieux.
Le principal, c’est que cela t’aide à aller plus haut, plus loin.
Aussi, un des éléments à ne pas négliger, pour être reconnue sur la longue, c’est la création de ta marque, de ton identité d’entrepreneure.
Tout part de toi, tes valeurs et ton histoire. Je t’invite donc à apporter une attention particulière, au choix de tes éléments de marque (couleurs, typographies, logos, storytelling…) et à ton message.
Prends donc le temps de te poser les bonnes questions à ces sujets.
Alors oui, c’est possible de te développer de façon durable, en appliquant bon nombre de principes clés à ta solo-entreprise.
Cela ne se fera pas en un claquement de doigts, mais une chose est sûre : si le travail de fond est bien fait et que tu poses correctement les bases, tu mettras toutes les chances de ton côté, pour miser sur une activité pérenne.
Si tu le souhaites, je peux t’accompagner dans cette démarche, au travers de mes formations individuelles.
J’offre un appel diagnostic pour faire le point et t’aider à y voir plus clair.
N’hésite pas à me laisser un commentaire, pour me donner ton point de vue.
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Cet article a été co-rédigé avec Sarah de Communik’Web