Hello !
J’espère que tout va bien pour toi !
Aujourd’hui je viens te parler d’un sujet important quand on veut devenir entrepreneure, quel que soit le statut ou le domaine : l’argent !
Je viens répondre à une question récurrente : peut-on se lancer dans l’entreprenariat sans argent ?
Tu as un avis ?
Je vais détailler tout ça dans cet article, sachant que j’ai fait aussi une version vidéo à ce sujet, si tu préfères, disponible ici :
Alors, selon toi, est-ce que c’est possible ?
Plusieurs statuts, tels que celui de micro-entrepreneur ne nécessitent pas de partir avec un capital de départ.
Certes, mais est-ce que pour autant, on peut démarrer avec 0 € en poche ?
Mon avis est clair : c’est NON.
Mais ne t’arrête pas à ce non, tu verras, il y a des solutions…
Tout d’abord, je m’explique : j’ai souvent vu passer des statistiques qui montrent que quelque soit le domaine, les premiers mois, voire les premières années, les créateurs d’entreprise ne se rémunèrent pas ou bien très peu.
Il faudrait entre 6 mois et 3 ans pour faire décoller son entreprise et donc, se verser un salaire, selon le blog spécialisé Gautier-Girard.
Bien sûr, il y a de nombreuses variables à prendre en compte et ce n’est qu’une moyenne.
Tout le monde ne démarre pas avec les mêmes possibilités dès le départ, selon le domaine, selon les ressources que tu as à ta disposition, la façon dont tu as préparé ton projet, ce que tu as pu investir, le potentiel du marché dans lequel tu te lances etc…
Mais dans tous les cas, ce qui est certain, c’est que tu devras anticiper ce temps plus ou moins long de démarrage. Il faudra que tu puisses compter sur d’autres sources de revenus pour subvenir à tes besoins et à ceux de ton entreprise…
>>> Soit en ayant suffisamment d’argent de côté ; soit en ayant un job à côté (je parle de comment concilier les deux dans la vidéo) ; soit, si tu peux compter sur les revenus de ton conjoint, de tes parents et qu’on est bien ok pour te soutenir financièrement jusqu’à ton décollage !
Lorsque tu pars sans argent, tu pars aussi avec peu ou pas de possibilités pour investir :
Par exemple, dans des outils qui te faciliteraient la vie, dans un site vitrine pour ne pas avoir à y passer des mois si tu le fais toi, dans du coaching pour aller plus vite et droit au but sans t’épuiser, dans de la formation pour gagner en professionnalisme, en légitimité et inspirer confiance auprès de tes prospects…
Et je ne parle même pas du fait de pouvoir déléguer ou sous-traiter certaines tâches.
La liste est longue ! Et bon nombre d’investissements ne sont pas seulement rentables, mais aussi nécessaires pour ton démarrage et si tu veux réussir.
Pour ton énergie…
C’est quand même plus confortable si dès le départ, tu n’as pas trop à te soucier de l’argent.
Sans épargne, sans aides, sans salaire complémentaire, tu risques d’avoir la pression et de ne pas pouvoir mettre le focus sur le pourquoi de ton projet, sur ta mission.
En d’autres termes, tu ne seras pas dans une énergie positive, qui te permettra de parler de ce que tu fais avec passion, sans stress, pour vendre, convaincre et donc gagner de l’argent.
L’énergie, c’est ultra important pour ta réussite.
La pression que le manque d’argent peut générer, peut être parfois un moteur, certes, mais dans bien des cas, source d’angoisses qui ne vont pas t’aider.
>>> Si tu as une idée de création d’entreprise en béton, mais pas un rond, je te donne tout de même quelques pistes à creuser :
Le financement participatif :
Si tu sollicites ton entourage, on appelle ça le « love money« .
L’avantage, c’est que c’est simple, tu n’as pas besoin d’intermédiaire .
L’inconvénient, c’est au cas où les modalités ne soient pas bien fixées ou respectées. Si c’est un don ou un prêt et les conditions éventuelles de ce dernier… Histoire d’éviter des tensions avec des personnes proches.
Si tu sollicites la foule, il s’agit du crowdfunding.
Là, ça se passe sur internet, via une plateforme et en t’appuyant notamment sur les réseaux sociaux.
Je peux te citer MyAnnona, spécialisée dans l’entreprenariat féminin et qui a été fondée par Beryl Bes – dont tu peux découvrir le parcours dans le e-book « Comment trouver sa voie ?« .
On peut parler des business angels, qui vont investir dans ton projet et t’apporter d’autres ressources (compétences, réseaux…) mais qui vont aussi en posséder une partie ! Si tu aspires à une grande liberté dans ton projet… ça peut coincer, à voir !
Tu peux éventuellement compter sur des aides publiques, selon ta situation en amont de ta création.
Je m’explique : si avant de devenir entrepreneure, tu étais salariée et inscrite ensuite au Pôle Emploi, tu as probablement droit à des indemnités chômage(ARE). Dans ce cas, tu peux opter pour le versement de l’ARCE, pour percevoir tes allocations sous forme de capital.
Il existe aussi un prêt à taux zéro, le NACRE, pour la création ou la reprise d’entreprise.
(Si tu as l’intention d’emprunter auprès de banques privées, sache que sans apport de ta part, comme dans l’immobilier, c’est plus compliqué…)
Tu as aussi plusieurs dispositifs qui peuvent bien aider le temps de décoller, tels que l’ACCRE. Plus de détails ici.
Selon la nature de ton projet, tu peux aussi prétendre à des subventions, de la région, de l’État, de l’Europe… Sont concernés en général les concepts innovants, d’utilité publique ou qui répondent à des appels à projets.
Enfin, tu peux tabler sur les concours.
Pour candidater, cela peut prendre du temps, mais être aussi très intéressant. D’une part, pour avoir l’occasion de bosser en amont à fond sur ton projet histoire de le rendre attractif et réalisable, mais aussi, parce que certains concours proposent à la clé de belles sommes d’argent pour se lancer et des accompagnements qui peuvent carrément te booster !
Tu vois, je peux tout à fait faire la promotion de l’entreprenariat mais à côté de ça, sensibiliser les futures entrepreneures à ce paramètre : on ne se lance pas sans argent. Ce serait partir avec un sérieux handicap.
Je suis moi-même passée par là lors du démarrage de mes deux entreprises. J’ai aussi accompagné bon nombre de femmes pour se lancer et j’ai beaucoup d’entrepreneures dans mon entourage dont je connais les coulisses.
Je sais de quoi je parle et je ne suis pas la seule à être de cet avis.
J’ai voulu aussi interroger Sophie, l’une des deux co-fondatrices de la plateforme L-Start, qui accompagne également de nombreuses femmes entrepreneures.
Je lui ai posé 3 questions :
Selon toi, peut-on se lancer sans un sous en poche et pourquoi ?
Je pense qu’il n’est pas raisonnable de penser que l’on peut se lancer sans un sous. La digitalisation et l’évolution de l’entrepreneuriat ont permis d’abaisser le prix du ticket d’entrée de l’entrepreneuriat mais sans investissement il est difficile de réussir.
Il est important de disposer des bons outils pour travailler sereinement et gagner du temps et cela a un coût.
D’après tes propres expériences entrepreneuriales et celles des femmes que vous avez accompagné via L-Start, dans quoi est-il prioritaire et le plus rentable d’investir ?
Je pense que les deux points sur lesquels il ne faut pas hésiter à investir c’est la visibilité (site internet) et la promotion (outils NL, tunnels de vente ou salon).
Quel conseil donnerais-tu aux aspirantes entrepreneures ?
Si vous n’êtes pas prêtes à investir sur vous et votre business qui le fera !
Investir est indispensable pour grandir.
Tout ça pour dire que : c’est ultra important de travailler en amont sur la faisabilité de ton projet, compte tenu de tes ressources, mais aussi de son potentiel.
Parfois, ça ne s’improvise pas.
Il faut être capable de te poser les bonnes questions, d’identifier tous les paramètres à prendre en compte et certains aspects te passeront peut-être sous le nez…
Avec l’équipe L-Start, nous avons justement élaboré un programme très complet pour valider ton idée de business.
Tu auras l’occasion de poser ton projet à plat, de le décortiquer, de penser en amont à tout ce qu’il faut anticiper, avant de te lancer.
Tu auras une idée plus claire de l’argent dont tu as besoin avant et pendant, en terme d’investissement, de formation, de trésorerie, de frais, etc.
Ce programme se déroule en ligne et n’ouvre ses portes que quelques fois par an !
Tu recevras des modules au fur et à mesure et leur contenu très riche te permettra d’anticiper bien d’autres aspects, en plus de celui des finances !
Au final, tu seras en mesure de lancer, réajuster ou invalider ton projet en conscience.
À chaque nouvelle idée pour te développer ou pour lancer un autre projet, tu pourras reprendre appui sur ce process de validation.
>>> Découvre le contenu de ce programme par ici !
J’espère que tous ces conseils et ressources te seront profitables !
Et toi, penses-tu que l’on puisse se lancer sans argent ?
As-tu des conseils, des témoignages à partager ?
Je lirai ton commentaire avec grande attention…
Manon.
Bagayoko abdoul karim
Bonjour je me nomme abdoul Karim bagayoko .je suis malien age de 25ans.je suis diplome en science de l’education .ben vu la realite de chez nous au mali en particulier et general en afrique avoir un boulot n’est pas une tache facile voir souvent l’incapacite de l’Etat a employer ces citoyens.je viens vers vous a m’orienter vers un projet qui va de sens avec mon Domaine .
Ambitions Plurielles
Bonjour Abdoul Karim et merci pour ta visite ! Je ne connais pas ta réalité en effet mais je ne peux que t’encourager à créer et à faire ce qui t’anime, en commençant avec ce que tu peux.
Ainsi, tu n’attends pas que ton travail te soit proposé par qui que ce soit mais tu vas devoir faire preuve de créativité, de motivation et tenter quelque chose. C’est probablement facile à dire, alors que moi j’ai eu la chance d’entreprendre et de créer mon job dans des conditions certainement privilégiées par rapport aux tiennes. Mais je ne crois pas au fatalisme et je suis convaincue que si tu le veux, si tu oses essayer, tu peux créer quelque chose d’utile pour les autres et d’épanouissant pour toi ! Tu as des tas d’exemples d’entrepreneur.e.s en Afrique qui ont su innover, créer de belles entreprises à partir de peu. Inspire-toi de ces récits, observe le monde qui t’entoure et réfléchis à ce qui serait utile, que tu serais à même de proposer.
Plein d’encouragements à toi et au plaisir d’avoir de tes nouvelles !
Manon
Lucie Mireille
Je suis Lucie Mireille. Je vie au Cameroun. Avec tant de frustration et d’abus de pouvoir sur les employés, j’ai dû arrêter ce job, afin de poursuivre mon rêve de toujours. Celui de l’entreprenariat, devenir patron, mettre sur pied ma propre structure.
Alors je ne sais pas trop comment m’y prendre.